mahe

Comme on se noie.

Lundi 25 septembre 2006 à 15:58





Le Montpellier Plus du 25 Septembre se demande si Ben Laden est mort, j'ai la saison 06.07 du Théâtre des Treize Vents sur la cuisse gauche, une lettre de mamie que je viens de recevoir et cachetée 23.09.06 posée en face du clavier, mon chewing gum de la semaine y est, non loin le scotch s'endort, ma trousse ouverte sur Reste avec moi ce soir de Flavio de Souza, pièce que j'ai lue hier, il faut il faut il faut que j'aille m'inscrire à Vilar, mon bic rouge à côté sorti pour noter les dates des concerts de Chozpareï, ce week-end la 3ème édition de quARTiers LIBRES et i'm'faut m'trouver une piaule, autour du cou un collier fait maison et autour du G mon coeur balance, d'ailleurs s'il balance il faudra dire non mais pourquoi? Maman est venue me chercher en cours aujourd'hui, parce que j'ai fait un malaise, et le C dans tout ça? Toujours rien, il faut se faire une raison. Les photos sont enfin déchargées, je reprends le classique ce soir 18h 30, j'ai encore beaucoup de devoirs, demain c'est le 26.
Mon premier 26.
Je vais aller faire un tour dehors, prendre l'air un peu, chercher Tom et ceuillir les raisins.

post scriptum 19h 57: mon frère gerbe au beau milieu du salon avant le dîner, moi je reviens d'une séance gratuite de torture morale et volontaire, G n'a toujours pas pointé le bout de son nez et j'ai bien peur qu'il ne pointe jamais, Dieu dit "tu t'accrocheras consciemment à des espoirs que tu sais vains" et la lumière fut.
Regarde bien dans mes liens la pomme parce que je t'y ajoute, bon gré mal gré, et, au fait, il faudrait que j'ai quelques propositions de dates pour la rencontre cow que je devais déjà organiser pour fin Septembre, sans quoi ce sera date au pif dans l'agenda et tant pis pour les absents, d'avance ils ont tort.
Et avant de cliquer sur envoyer, je voulais juste dire que je me sens comme un vase rempli à ras bord d'une eau sacrée qui croupit parmi les larves de moustiques, totalement invidable et largement invivable, à l'intérieur comme à l'extérieur. Hey! Comprenne qui pourra. Bon app' ça sonne.

post scriptum double 21h 03, nouvelles règles: on m'interdit toutes sortes de communications téléphoniques à partir de 21h, mon portable dormira donc, éteint, toutes les nuits, sur le canapé, on m'interdit également de me coucher plus tard que 23h le week-end, je peux dire au revoir au verbe vivre et bonjour aux tranchées, ils n'ont pas du saisir que j'avais une paire de miches et que mes dix doigts ne sont plus suffisants pour compter mon âge. Les deux petits se battent et ça va finir en pleurs, en c'qui m'concerne je ne me prononce pas sur mon état mais c'est assez similaire à une poubelle qui brûle.











Photos prises par JulienBob au concert de Wabadub.



Lundi 18 septembre 2006 à 18:53













j'ai la peau huilée comme
les papiers dans lesquels on emballe
les frites
et aussi les yeux comme
deux prunes bien mures,
ça sent les ciseaux
et les cheveux dans l'évier
à se lécher ses doigts
pour les récupérer.
"poilue"
à l'indélébile sur mes cuisses
m'suis plongée dans la mare
l'élément des canards
à buter sur les bouteilles vides
des pochtrons d'Montpellier
pour du jus de pomme
à base de concentré.
il m'a baladée su'l'devant du vélo
comme ces gens-là,
dans les films
et même si son prénom
commence aussi par un C
y'a les symptômes d'la création
d'la démengeaison
qui r'font surface:
j'avais tout prévu.
j'troque un peu de feu
contre une brune
et un café,
que j'refuse.
en piétinant l'éventuel
bout de son rouleau
j'me dis que quand elle y pense
il ne la baisera plus
et y'a même un mec
qui joue
du piano dans la rue.





Pix: Vegetable Seller - Henri Cartier Bresson.


Samedi 16 septembre 2006 à 15:33




J'ai bu
dansé nue,
vomi ma soupe,
sauvé des bébés loups, le train ne les aura pas écrasés,
eux.
Je porte une chemise de mon père.
Mâche les extrémités d'une paille orange.
Avance sans réfléchir.
Pieds nus.
Avec tout le plaisir qu'il y a à ne pas se soucier de savoir s'il y en a,
dudit plaisir.
Mes paupières s'autoclosent,
à cause du soleil.
Lunatique en plus celui-là,
je me suis mise en pantalon.
J'ai trouvé des lunettes,
par terre.
J'ai mes papiers,
à remplir,
pour le classique,
il y a écrit collants noirs.
Je crois.





Lundi 21 août 2006 à 14:44


Me:
 Hello
God:
Hello, nice to meet you. What's your name?
Me:
 Gabrielle like the angel
God:
  It's good to meet you,  Gabrielle like the angel.
Me:
 do you fuck?
God:
Can't you think about anything else.
Me:
 No
God:
Are you serious?
Me:
 I'm a ggod prayer of course!
God:
It goes without saying.  You are a  ggod prayer?  Is that your job?
Me:
 *good, sorry
God:
Thanks for the compliment.  There's no need to apologize.
Me:
 Yes, I'm waiting for you to give me some money to be rich and fuck more
God:
I don't judge people.  Do you think it will take a long time?
Me:
 what to do?
God:
Would you like to know more?
Me:
 FUCK?
God:
Please don't be so rude.
Me:
 Why not?
God:
Ambiguous: "Sure" or  I couldn't think of anything else to say.
Me:
 Do you read God?
God:
I read a lot of books, especially history, science-fiction, and computers books. I also read newspapers and news magazines.
Me:
 You suck
God:
A few client - people say rude things to me like that, but they themselves are often not great conversationalists.
Me:
 Do you know Rochefort?
God:
I know very little about  it. What kind of it do you like?
Me:
 hu?
God:
If you could have any kind of robot what would it be?
Me:
 Un robot qui m'épilerait, je sais pas comment on dit en anglais
God:
Thanks for the information:  Gabrielle like the angel said I n r o b o t q you he or she is l e r a he or she t j e s a he or she s p a s c o m m e n t o n d he or she t e n a n g la he or she s.
Me:
 Yes
God:
Ugh.
Me:
 Are you vomissing?
God:
I don't know whether or not I am  vomissing.
I am  well respected as an AI.
Me:
 SHUT UP
God:
OK I'll stop talking now.
Me:
 Yes
God:
Ugh.
Me:
 UGH UGH
God:
Cough.  Er.
Me:
 You have look Peter Pan to much
God:
What makes you think I have  it?
Me:
 Because you say UGH
God:
Interesting explanation.  Did I really say that?
Me:
 YES
God:
Oh well I say a lot of silly things somethimes.
Me:
 Stop doing it
God:
OK I'll try not to do  it so much.
Me:
 I am going to the beach
God:
Would you recommend this action to a friend?
Me:
 Byebye god
God:
Bye.
Me:
 No, because it sucks
God:
Are you serious?  Interesting explanation.  What is so bad about it?
Me:
 Yes I am
God:
Really interesting.
Me:
 See you
God:
Bye for now.
Me:
 No
God:
Are you serious?
Me:
 Not for now
God:
Oh. Are you serious?
Me:
 Come on shut up
God:
OK I'll stop talking now.

Lundi 14 août 2006 à 16:45


Vue d'un coucher de soleil de la maison de location côté Caraïbes.



Gazelle, la petite chèvre dont il fallait s'occuper.



Un met dont les martiniquais sont apparemment friands et qui ne manque pas de tous nous mettre l'eau à la bouche!



Arc en ciel. Photo prise de la maison de location (vous aurez bien fini par comprendre que nous étions en hauteur!)



Toujours un coucher de soleil pris de la maison côté Caraïbes.



L'autre vue que nous avions de la maison, donc du côté Atlantique cette fois.



Lilas, la petite chatte toute mignonne dont nous nous occupions également.



Maman dans la fiat punto de location (ah cette voiture! elle ne nous manquera pas!)



Maman dans les ruines du prestigieux théâtre de Saint Pierre détruit par l'irruption du 8 Mai 1902.
.


Une rue de Saint Pierre.



Montagne Pelée.



Tom dans son élément.



Maman et Anouk amoureuses des vagues, derrière vous pouvez voir le Rocher du Diamant.



Le Rocher du Diamant.



Anouk, Maman, Tom et moi dans la montée du chemin de Croix de Macouba (un supplice).



Encore une vue de chez nous (il me semble du moins).



Visite d'une bananeraie guidée par notre ami Olivier responsable d'une 60aine d'hectares de plantations. Vous pouvez voir sur cette photo ce qui se nomme un régime, la banane solo en bas est là de façon à ce que la sève s'écoule bien jusqu'aux dernières mains (une banane est un doigt, une main est ce que vous achetez sur le marché: plusieurs bananes reliées).



Toujours la bananeraie, le hangar cette fois: tri, lavage, étiquetage, mise en carton, mise en contenairs... (pour ceux qui n'auraient pas compris, une main c'est ce qui se ballade sur les tapis roulants!). Les bananes sont mises en contenairs non mûres.



Roulades dans le jardin de l'habitation Clément.



Tom dans le petit train de l'habitation Clément.



Tom et Anouk à l'Anse Trabaud.



Toute la famille à l'anse Trabaud (merci le retardateur).



Vue de la terrasse d'une pizzeria dans laquelle nous avons mangé.



Fonds marins, merci Aquabulle.



Colibri aux jardins de Balata.



Reproduction du Sacré Coeur!




Maman, Tom et moi, photo qui caractérise un peu nos soirées à ne rien faire, ou du moins à lire, regarder la TV ou faire des jeux de société!

Voilà, sur 774 photos j'ai essayé d'en sélectionner quelques unes que j'aimais bien mais il y en a beaucoup d'autres qui valent le coup d'oeil! Nous avons habité pendant 3 semaines dans une maison que nous avons louée à des métropolitains rentrés en Héxagone (c'est comme ça qu'il faut s'exprimer en Martinique puisque la Martinique étant française il est incorrect de dire "France" et plus judicieux de dire "métropole" ou "Héxagone") où nous nous sommes occupés d'une chèvre - Gazelle - et d'une adorable chatte - Lilas. Le temps était très désagréable, il a plu au moins deux fois par jour et quand il ne pleuvait pas nous avions le droit à un grand soleil mais bien evidemment, accompagné d'un très fort taux d'humidité: étouffant, bref pas de juste milieu niveau météorologique. Hum, nous avons parcouru l'île en long en large et en travers, eu le droit à des millions de musées sur l'esclavagisme la canne à sucre le rhum l'histoire de la Martinique et tous les trucs de touristes, visité des tonnes de plages, mangé sur le bord des routes de délicieux sorbets faits maison etc. Le retour à la vie normale était tout de même attendu et a été (très) apprécié, Lola je vais te tuer ces photos sont immondes, merci à tous ceux qui se sont inscrits à la rencontre cow, euh, en gros voilà.

Ps: Je me suis bien allongée sous les cocotiers en face de mers bleu azur (quand il y avait des lagons seulement) tous les garçons à mes pieds ça reste à voir, fêtes tous les soirs n'importe quoi: la vie nocturne était moindre (ou du moins nous n'avons pas su la trouver mais le résultat est le même) vous m'avez énormément manqué, Montpellier aussi, j'ai passé mon temps à lire et à écrire (et à grossir) nous avons connu un tremblement de terre (au comble de Maman) et une onde tropicale avec des vents à plus de 100 à l'heure, je n'ai PAS bu de rhum faute d'autorité parentale (vivement la majorité) mais j'ai eu le droit à des jus de passion frais!

Ps n°2: Ces photos ne sont pas toutes de moi et beaucoup on été prises par mon père.




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