Pablo Picasso.
(1932, Le rêve, Collection privée, New York)
Mercredi 30 août 2006 à 22:45
Pablo Picasso.
(1932, Le rêve, Collection privée, New York)
Jeudi 24 août 2006 à 17:38
Ah ah ah!!
Mesdames messieurs, vous venez d'assister à une photo-canard par Léa. Tu veux une photo-canard par Léa? Appelle le 3615 et demande la photo de Léa (8 euros l'appel).
Danke schön
Moy'
Mercredi 23 août 2006 à 16:05
Bonsoir vos éminences, la populace, et ceux qui rêvent encore
Je vous annonce mon retour dans les prochains jours, je reviens d'un long périple dont l'ampleur n'a de cesse de m'émerveiller. Se retrouver avec soi même, quel divertissement aux mesures imprévisibles. Tout notre malheur vient de n'avoir point su rester dans nos chambres. Mais seul on ne devient jamais soi même, l'épanouissement personnel exige un détour par autrui. Je reviens vers mon empire à 40 degrés - quoique parfois 37 un climat chaud et humide comprenne qui pourra - là où j'ai laissé mon coeur.
Beaucoup s'interrogent peut être sur mon retour si tardif, que voulez vous, il faut savoir se faire attendre; et dans ma maison, j'ai foi en mes pairs. Disons que la courtoisie et les civilités sont notre première fraicheur, mais j'abuse de votre temps, je vous assène des vérités que vous connaissez fort bien.
L'ivresse, oriflamme des prévisions du seul être inasservisable, est une réussite qui ne dépasse pas mes espérances, mais y répond. Nous ne pouvons attendre de l'alcool qu'il respecte ses engagements, il se suffit comme seul vérité, et ma foi, chacun y consens dans l'acceptation précitée.
Je reviens, la troisième distillation est déjà entreprise, pour ceux dont la curiosité maladive prend le pas sur le discernement raisonnable, mais aussi pour les autres, avec qui je devrai conjuguer mon temps, une fastueuse réception aura lieu prochainement ;j'escompte bien y retrouver nombre de représentants des trois maisons, et je l'ouvre aux non inféodés, qui ne souffrent pas d'une chasse organisée par mon auguste Concilium sans modération. Les modalitées des autres ordres vous seront communiquées ultérieurement. Vous savez bien que j'ai en premier lieu des formalités à remplir.
Le labeur est une malédiction que nous efforçons de transformer en volupté, l'illustre maison Vodka Zubrowka reprendra le cas des vélléités qui l'ont toujours préoccupées, et qu'elle a toujours su gérer avec brio entendu le concours efficace de tous les affiliés de la Vodka. Si certains oublient vite la valeur d'un homme, le reflux ne se fait jamais attendre. L'avenir résidu d'un espoir constamment démenti, la recherche n'a fait que grossir les problèmes comme une loupe ne l'aurait mieux fait. L'alcool, l'unique phare. Zubrowka le gardien de celle-ci.
Cette missive, dans son schéma hétéroclyte ; veuillez sous couvert de votre mansuétude ne pas faire écueil à ma bonne volonté entachée d'une fatigue tenace, ne saurait omettre de saluer les factions absorptions de cachets et des dévots Zamal, dont la valeur ne saurait être résumé ici.
Je, soussigné, certifie, sur la base des données à ma disposition, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience.
Je vous prie de croire en mon humble et sincère révérence.
Lorsque la révérence est profonde, on tourne toujours le dos à quelqu'un, sachez que je vous regarde tous.
Ovidelatin
Lundi 21 août 2006 à 14:44
Lundi 14 août 2006 à 16:45
Vue d'un coucher de soleil de la maison de location côté Caraïbes.
Gazelle, la petite chèvre dont il fallait s'occuper.
Un met dont les martiniquais sont apparemment friands et qui ne manque pas de tous nous mettre l'eau à la bouche!
Arc en ciel. Photo prise de la maison de location (vous aurez bien fini par comprendre que nous étions en hauteur!)
Toujours un coucher de soleil pris de la maison côté Caraïbes.
L'autre vue que nous avions de la maison, donc du côté Atlantique cette fois.
Lilas, la petite chatte toute mignonne dont nous nous occupions également.
Maman dans la fiat punto de location (ah cette voiture! elle ne nous manquera pas!)
Maman dans les ruines du prestigieux théâtre de Saint Pierre détruit par l'irruption du 8 Mai 1902.
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Une rue de Saint Pierre.
Montagne Pelée.
Tom dans son élément.
Maman et Anouk amoureuses des vagues, derrière vous pouvez voir le Rocher du Diamant.
Le Rocher du Diamant.
Anouk, Maman, Tom et moi dans la montée du chemin de Croix de Macouba (un supplice).
Encore une vue de chez nous (il me semble du moins).
Visite d'une bananeraie guidée par notre ami Olivier responsable d'une 60aine d'hectares de plantations. Vous pouvez voir sur cette photo ce qui se nomme un régime, la banane solo en bas est là de façon à ce que la sève s'écoule bien jusqu'aux dernières mains (une banane est un doigt, une main est ce que vous achetez sur le marché: plusieurs bananes reliées).
Toujours la bananeraie, le hangar cette fois: tri, lavage, étiquetage, mise en carton, mise en contenairs... (pour ceux qui n'auraient pas compris, une main c'est ce qui se ballade sur les tapis roulants!). Les bananes sont mises en contenairs non mûres.
Roulades dans le jardin de l'habitation Clément.
Tom dans le petit train de l'habitation Clément.
Tom et Anouk à l'Anse Trabaud.
Toute la famille à l'anse Trabaud (merci le retardateur).
Vue de la terrasse d'une pizzeria dans laquelle nous avons mangé.
Fonds marins, merci Aquabulle.
Colibri aux jardins de Balata.
Reproduction du Sacré Coeur!
Maman, Tom et moi, photo qui caractérise un peu nos soirées à ne rien faire, ou du moins à lire, regarder la TV ou faire des jeux de société!
Voilà, sur 774 photos j'ai essayé d'en sélectionner quelques unes que j'aimais bien mais il y en a beaucoup d'autres qui valent le coup d'oeil! Nous avons habité pendant 3 semaines dans une maison que nous avons louée à des métropolitains rentrés en Héxagone (c'est comme ça qu'il faut s'exprimer en Martinique puisque la Martinique étant française il est incorrect de dire "France" et plus judicieux de dire "métropole" ou "Héxagone") où nous nous sommes occupés d'une chèvre - Gazelle - et d'une adorable chatte - Lilas. Le temps était très désagréable, il a plu au moins deux fois par jour et quand il ne pleuvait pas nous avions le droit à un grand soleil mais bien evidemment, accompagné d'un très fort taux d'humidité: étouffant, bref pas de juste milieu niveau météorologique. Hum, nous avons parcouru l'île en long en large et en travers, eu le droit à des millions de musées sur l'esclavagisme la canne à sucre le rhum l'histoire de la Martinique et tous les trucs de touristes, visité des tonnes de plages, mangé sur le bord des routes de délicieux sorbets faits maison etc. Le retour à la vie normale était tout de même attendu et a été (très) apprécié, Lola je vais te tuer ces photos sont immondes, merci à tous ceux qui se sont inscrits à la rencontre cow, euh, en gros voilà.
Ps: Je me suis bien allongée sous les cocotiers en face de mers bleu azur (quand il y avait des lagons seulement) tous les garçons à mes pieds ça reste à voir, fêtes tous les soirs n'importe quoi: la vie nocturne était moindre (ou du moins nous n'avons pas su la trouver mais le résultat est le même) vous m'avez énormément manqué, Montpellier aussi, j'ai passé mon temps à lire et à écrire (et à grossir) nous avons connu un tremblement de terre (au comble de Maman) et une onde tropicale avec des vents à plus de 100 à l'heure, je n'ai PAS bu de rhum faute d'autorité parentale (vivement la majorité) mais j'ai eu le droit à des jus de passion frais!
Ps n°2: Ces photos ne sont pas toutes de moi et beaucoup on été prises par mon père.