mahe

Comme on se noie.

Vendredi 31 décembre 2010 à 0:59

 


je me promenais le long d'une grande femme rouge
dont tous les visages sont aux creux des falaises
où partout toutes les vies s'abreuvent aux gorges d'un immuable soleil ;
ses longues boucles sont voilées de sables,
elle transpire en cumin et en bleu majorelle ;
vallonnée de poitrines que tètent les troupeaux,
on la rampe dressée ; serpent charmé sur la place aux tambours

elle est telle un soupir, s'étire après l'amour



Mercredi 15 décembre 2010 à 18:08

 
21.10
central line - bank - dlr deptford bridge
environ 23.05 heure locale je ne sais pas trop où je vais et je commence à m'inquiéter ...

25.10
... je me maudis. Si seulement j'avais un livre! ... mais seule je n'ai aucune contenance, alors je ne le ferai pas.

... 1890 : cycling popular - variation on trousers introduced
" Fashion is a mass phenomenon, but it feeds on the individual " Cecil Beaton
boyish 'garçonne' dominated woman's fashion during the 20's ...

12.11
pffff ...

?
billevesée : idée creuse, frivole

26.11
ode à l'amour

27.11
anniversaire maman

?
j'ai l'impression de devenir folle je fais les quatre cent pas dans mon appartement et j'ai une grosse boule dans le ventre je tremble. je sens que je vais m'évanouir, ou vomir. je voudrais sortir de mon corps. faire quelque chose de mal.

?
what a crappy day ... hell shit damn fuck ... ma tête comme un grand tambour de guerre de machine à laver à expier annihiler pulvériser détruire ... tout ce que je veux fuir tout ce à quoi j'aspire ... me rit lamentablement au nez ... risible inutile ... May, you're being ridiculous, you are responsible for the way you stare ... believing that everything surrounding you is unfair.

30.11
à a

2.12
4:36

13.12
c'est étrange ... c'est presque comme un non retour ... trouver les questions ... je voudrais tous les jours ... me creuser un nid dans la terre.

15.12
Aujourd'hui, j'aimerais tellement être un oiseau que ça me rend très triste.

hanging little birds to the ceiling in thought










Mardi 14 décembre 2010 à 1:01

 
Là ! je me tue à vos genoux !
Car ma détresse est infinie,




Verlaine, Les Fêtes Galantes

Mardi 7 décembre 2010 à 17:31

 
i wish i had such long hair i could blow my nose in, when tomorrow is to be like today, sad and immutably grey

Vendredi 3 décembre 2010 à 17:00

 

les voix défilent, et les bruits de nos baisers
où se laissait mourir un amour par trois fois capturé

-poussière- je voulais juste en rire !

puis s'évade ensuite un long chagrin trempé
une plainte aiguë et le corps d'un enfant avorté


<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast