Mort étouffé d'la purée dans la bouche, les majeurs dans le nez. C'est great.
mahe
Comme on se noie.
Mercredi 24 mai 2006 à 13:32
C'était ça, goûter à la vie, les pieds nus dans la cendre, la bière dans la main, l'odeur de la musique et les frissons du bonheur, les cris, ton sourire, la bière, les cris, et malgré la bière, surement même à cause des cris, cette pâte dans la bouche, la fumée partout, et nous les poissons, moi sur tes pauvres épaules et les capotes gonflées en pleine expédition dans le Zénith.
S'époumonner par pur plaisir, s'oublier ensemble, comme un amour sans souffrance, s'égosiller encore, encore, encore.
L'oubli nous fait nous sentir forts, j'étais indestructible et j'aimais vivre. J'ai compris ce soir-là que la beauté était éphémère, et que l'éphémère était beau. Sans malheur ni bonheur ni bonheur sans malheur, sans fin ni beauté, ni beauté, ni même rien.
Pix: Chou' & Moi.
Lundi 15 mai 2006 à 22:17
Photos de moi par moi.
Samedi 6 mai 2006 à 23:49
Je hais presque tout ce que je ne parviens pas à aimer.
Lundi 1er mai 2006 à 18:28
Et puis cette odeur, chaque pièce est remplie des années qui sont définitivement passées.
Et le coeur qui voulait se faire plus imposant que la marionnette, à se faire tatouer des fils aux pattes, presque pathétique son petit coeur, à se trémousser comme une balançoire sur "I will always love you" de Whitney Houston, presque il allait se vider de son sang par les globes oculaires, son petit coeur fragile.
Photographe: Robert Parkeharrison.