je t'ai beaucoup aimé
les gens vont-ils tous quelque
part? nous,
nous fraudions nous
n'allions
nulle part
et pourtant nous y sommes allés
puisque je suis
sur le retour :
il y a un retour un
début aux bonnes choses aussi.
J'ai beaucoup aimé
que tu me fasses l'amour
dans ce couloir
et le vagin blanc que je
préfère aux étangs
dans lesquels tu te noies
tu t'es noyé
il pleuvait
je ne connais pas beaucoup
Paris pas sous la pluie
il ne reste plus grand chose
ni de toi ni de moi
autre chose
que quelques mégots?
jetés ça
et là
j'ai oublié
mahe
Comme on se noie.
Dimanche 16 mars 2008 à 0:09
Commentaires
Par Lundi 17 mars 2008 à 0:27
le t'as pas oublié
puisque tu l'écris ^^
bisous bôté
puisque tu l'écris ^^
bisous bôté
Par Lundi 17 mars 2008 à 19:12
le Comment dire ? Comment taire ? Alors rien, sinon :-)
Par Mercredi 19 mars 2008 à 17:34
le Il y a un milliard
- au bas mot -
de débuts de lettres à toi adressées posées sur mon bureau.
Dans l'une d'elles, j'ai dit que cette journée était à classer dans la catégorie
"les choses qu'on ne fait qu'une fois (ce qui les rends précieuse)"
Et puis,
comme d'habitude,
je n'envoie rien.
Les étangs étaient beaux, le vagin blanc aussi.
Je n'ai rien oublié, j'y ai souvent pensé.
J'ai quitté la technologie pendant une semaine.
A mon retour, j'ai trouvé un message que tu m'avais laissé alors que j'étais au cinéma miteux des Carmes, devant une copie excécrable des "Enfants du Paradis", que je voyais pour la troisiéme fois.
J'ai trouvé aussi ce poéme, un peu dur, assez vexant même si haché.
Je te garde comme -
faisons fi des métaphores.
je te garde, cela suffit largement.
Théophile
- au bas mot -
de débuts de lettres à toi adressées posées sur mon bureau.
Dans l'une d'elles, j'ai dit que cette journée était à classer dans la catégorie
"les choses qu'on ne fait qu'une fois (ce qui les rends précieuse)"
Et puis,
comme d'habitude,
je n'envoie rien.
Les étangs étaient beaux, le vagin blanc aussi.
Je n'ai rien oublié, j'y ai souvent pensé.
J'ai quitté la technologie pendant une semaine.
A mon retour, j'ai trouvé un message que tu m'avais laissé alors que j'étais au cinéma miteux des Carmes, devant une copie excécrable des "Enfants du Paradis", que je voyais pour la troisiéme fois.
J'ai trouvé aussi ce poéme, un peu dur, assez vexant même si haché.
Je te garde comme -
faisons fi des métaphores.
je te garde, cela suffit largement.
Théophile
Par Mercredi 19 mars 2008 à 23:22
le Soit. Est-ce de toi qu'elle parle ?
Par Vendredi 21 mars 2008 à 23:05
le Voilà pour ta peine
http://www.deezer.com/#music/result/Tunis%20barbara%20lys" onclick="window.open(this.href); return false;">http://www.deezer.com/#music/result/Tunis%20barbara%20lys
Je t'embrasse.
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Je t'embrasse.
Par Dimanche 25 mai 2008 à 20:13
le J'aime beaucoup la manière dont la déstructuration des vers donnent le ton au texte. Très singulier, et très beau.
Par Mardi 21 juin 2016 à 9:49
le J'espère faire au moins la moitié de la liste!
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Tres beau poème, haché comme de la respiration, enfin tu vois, je t'en avais parlé, je pense pas que haché convienne. C'est très entrainant.