mahe

Comme on se noie.

Mercredi 4 septembre 2013 à 2:26

 




-mais alors quoi était vraie qui l'est encore
de l'une à trois je vous aime et des boucles
une : les vers, l'odeur la première pas jolie si,
si jolie ! - la deuxième
ma doublure, tu dissèques tout
ce qu'il y a je ne vois pourtant rien venir - tu me tiens si chaud
dans la querelle ; je t'aime !
et puis toi, le coton, la patience-








Mardi 3 septembre 2013 à 15:35

 

un oiseau pour le secret un oiseau pour
la culpabilité et deux oiseaux pour deux amours,
ou trois,
ou tous

Mercredi 7 août 2013 à 2:08

 

il n'y a plus d'images, aux virgules
les points et aux bougies : les autres
corps que le tien - que je n'ai plus en tête
- sinon - les couleurs de tes mamelons

cela me semble si lent de t'attendre
sous la pluie trop brusque sur la mousse
elle me surprend comme des pas ;

comme l'avance

Mercredi 29 mai 2013 à 15:48

 

j'écris ton nom dans la buée
de petites fourmis s'éparpillent partout
dedans dessus elles me font des
trous de mites, comme tu es détestable

lorsque tu dors tu tournes le dos et
tu fais de petits bruits de langue

Samedi 25 mai 2013 à 4:25

 

il sont des pays où l'on vogue,
où tu me tiens la main où rien ne disparait

des pays où nous parlons cette langue
que nous parlions jadis, que je comprends

que tu comprends, ce même pays où ton visage
est le même où ton visage me sourit où

toutes ces peines sont aux futurs toutes ces peines
sont murmures, ce pays sans sanglots celui où

tu es là, belle entièrement, nous nous y prenons la main
où tout est différent

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