Nous reconnaissons la femme que le coeur aime à regarder, elle vient vêtu des atouts des lumières qui nous rendent le soleil accessible en un regard, leur vérité abstraite nous la croyons car elle s'adresse à tous les sens, ce n'est plus une femme, c'est une cathédrale, il ne s'agit pas de la séduire mais de la démolir.
Elle ne demande que cela.
Tous les hommes. Tous sans exception. se laissent flatter par le fabuleux des fausses gloires. Volontairement ou par ignorance, à l'éclat trompeur de ce qui ne mériterait que le mépris plutôt que les louanges.
Il ne faut point construire mais voyager.
Un proverbe chinois dit qu'un homme doit gravir des montagnes pour séduire une femme, quand celle-ci n'a qu'une cloison de riz à traverser.
Voir les choses sous cette forme, c'est déjà mourir un peu même crever d'amour, c'est autre chose que mourir.
Il faut tout attendre de la femme que l'on aime, même ce qu'elle ne pourrait faire, car elle le peut si elle le croit, tout n'est que parure sur des sensations, à chaque interrogations, il faut lever le doute. Nous sommes bien ensemble car l'enfer c'est quand tu n'es plus en mesure de voir celle que tu aimes, le reste, tout le reste cela ne compte pas.
Cela en tête, tous les sommets s'enjambent en forçat de l'amour galvanisateur, missionnaire du ciel, il faut être capable de faire l'amour en créant, en composant, en rêvant, c'est de la poterie, de la sculpture, l'artiste doublé, ce n'est pas qu'une personne. L'amour ce n'est pas de la fusion, il faut accepter que le fer rouille, que la houille n'aime le froid, qu'il est bon de se voir jouir comme on regarde la fleur qui fane.
La routine c'est quand on baise pour faire passer le temps, et que ce même temps fait passer tout l'amour.
La vraie routine, celle qui aurait des lettres de noblesse, ne porte point ce nom, c'est l'Histoire, avec une majuscule de déférence.
C'est comme cela qu'il faut se voir.
Il y a la caresse dont l'innocence apparente révèle l'agressivité et les machinations des relations humaines : tout est combat, même les moments les plus doux : " la caresse, écrit Sartre dans L'être et le néant, n'est pas simple effleurement : elle est façonnement. En caressant autrui, je fais naître sa chair, par ma caresse, sous mes doigts. La caresse est l'ensemble des cérémonies qui incarnent autrui ". La caresse est un peu comme une embuscade tendue à l'autre pour que, renonçant à son regard et à sa liberté, il se fasse présence offerte. La caresse est une façon pour moi de prendre insidieusement ma revanche, de n'être plus exposé, dépendant, possédé, mais enfin propriétaire : " Par la caresse je fige et j'entraîne à mon tour dans l'inertie celui ou celle dont le regard m'a englué dans l'être " (Finkielkraut, La sagesse de l'amour).
Celui qui un jour apprendra aux hommes a voler aura dépassé toutes les limites elles s'échapperont diffusent et planeront dans l'harmonie des sphères on contrôlera jusqu'à Pandore dans cet air rafraîchissant de magnificence d'une transparence si tendre comme les reflets des âmes.... celui-là qui fera cette nouvelle merveille du monde offerte à tous n'aura plus qu'à rebaptiser la Terre et la nommera avec emphase : Légère. Un jour prochain là bas fleurir en tout petit nuage…
Macadam céleste. Ovidelatin.
Je sais pas si c'est une coïncidence, mais t'as le même nom que mon merveilleusement génial prof de philo de stannée... Oo
Ca m'intrigue, ça. J'repasserai ici.