mahe

Comme on se noie.

Jeudi 27 avril 2006 à 18:26





En nous perdant, j'avais aussi perdu ce pincement que j'avais au cœur quand je mettais à fondre du chocolat avec du beurre. Aussi, mélanger du yaourt avec de la farine, et du sucre, et des oeufs, du lait, de la vanille, de la cannelle, et une pincée de sel, de la levure - parfois - quand on ne monte pas les blancs en neige. Tout dépendait des jours et des placards. C'était comme une sorte de rituel, un tableau, quelque chose que nous aimions, que nous partagions. Avant aujourd'hui, je ne l'avais plus fait, manque de temps, d'envie, de quelqu'un. Comme un vide quelque part. Et puis un jour, on ressort les cuillères en bois, on lui dit, à celle que tu avais failli remplacer "Allez viens, allons faire la cuisine!" sur je ne sais quel ton, un ton d'ennui peut-être. Et puis on se rend compte que même avec le temps il y a des choses qui restent gravées en nous, toujours un peu de toi dans le placard, dans la levure et le chocolat. Même que plus tard, quand on m'appellera maman, tous les jeudis je ferai un gâteau. Et puis comme je le dis souvent, en guise de consolation peut-être, il y a deux sortes d'amour.




Mais à la différence des autres, ce gâteau là est le fils de celui qui dure.



Mercredi 26 avril 2006 à 21:22














Ici rien ne se passe,
Pas même le temps
Les blessures s'effacent, lentement.
Elle attend le jour,
Elle en rêve la nuit,
Elle revit son amour, avec lui.

Il n'aurait jamais pu croire,
Qu'il était son dernier espoir?

Elle danse seule,
Elle parle avec son ombre.
Elle danse seule,
Elle entend sa voix répondre.
Et elle s'endort comme ça,
Contre le sol trop froid,
Elle danse seule.

Elle dit qu'il reviendra,
Qu'il la fera revivre,
Qu'elle est prête déjà, pour le suivre.
Mais à trop regarder,
Le bout de cette route,
Ses yeux sont fatigués,
Par le doute.

Comment aurait-il pu croire,
Qu'il était son dernier espoir?

Elle danse seule,
Elle se sourit dans, la glace,
Elle danse seule,
Avec ses bras qui l'enlacent.
Et elle s'endort comme ça,
Contre le sol trop froid
Elle danse seule.




Axelle Red - Elle danse seule.

Mercredi 12 avril 2006 à 21:00




Ce genre de journée ca vous rappelle que finalement, y'a pas que des abrutis qui ne vous comprennent pas. A force de faire dans l'ironie je crois qu'on comprendra plus.


Plexus


Mercredi 5 avril 2006 à 16:06


Sans le théâtre tu sais, ça fait vide. Ca fait un trou. Un trou béant. Un orifice. Un tunnel sans fin. Sans le théâtre, tu sais. Non, tu ne sais pas, et moi je me meurs de ne plus avoir le droit d'être une autre. Je me meurs de ne plus aller mourir ailleurs.







Pix: Des souvenirs, du théâtre...

Lundi 3 avril 2006 à 22:23


Alles is plat zoals de levende dood.



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