mahe
Comme on se noie.
Jeudi 19 octobre 2006 à 18:42
Passage éclair.
Impulsif.
Bourré à craquer de manque.
Bahibak Moumoune.
Lundi 9 octobre 2006 à 21:00
"Il est temps que tu mettes de côté ton orgeuil et ton amour-propre."
Y'a comme qui dirait des nerfs qui lâchent,
quelque part j'sais pas où.
Mais ça se sent qu'on l'voit,
en plus.
"On est pas au théâtre Léa, tu ne quittes pas la pièce comme ça sur une réplique en attendant qu'on t'applaudise."
Je sais, papa.
C'est bête hein, de vouloir faire plaisir.
Par souci d'intégration?
Aimez-moi.
J'm'étouffe avec toute la bave que j'ravale.
Il m'en reste 5.
Je rêve de repeindre une mobylette en vert.
La mienne,
ma liberté?
On n'est pas libre,
Léa.
La liberté c'est un leurre.
Et quand bien même Mère Noël daignerait t'offrir un deux roues motorisé:
il faudrait payer l'essence.
Je vais m'en aller
un jour,
on finit toujours par savoir où aller,
hein?
J'aurais le privilège de décider moi-même de la couleur de mes barreaux.
C'est tellement mieux,
me diras tu.
Je m'évade dans mes bouquins,
j'pense même au mal que ça me f'rait de devoir les vendre,
quand je partirai,
et que je serai fauchée comme le blé.
Ma peau chante le blues,
mes notes sont en descrescendo,
mes mercredis sont punis,
ma vie part en sucette,
et je n'ai le droit de rien dire:
je suis fine,
et il y a même des petits africains qui crèvent la dalle là-bas,
où les plus nombreux à les évoquer ne sont jamais allés.
Le plaisir de sucer.
Dimanche 1er octobre 2006 à 19:13
On photographie même les aux revoirs
et il y a des ronds de graisse sur les murs quand on décolle ses souvenirs.
Son pépé solfège avait les dents du bonheur jaunies par le tabac,
il lui achetait des boites de sucre en dés et des marionnettes peintes
et par dessus tout,
il aurait été là.
et il y a des ronds de graisse sur les murs quand on décolle ses souvenirs.
Son pépé solfège avait les dents du bonheur jaunies par le tabac,
il lui achetait des boites de sucre en dés et des marionnettes peintes
et par dessus tout,
il aurait été là.
Photo de Jean-Pierre Attal.
Samedi 30 septembre 2006 à 23:34
Le leds disco clignote et c'est sa voix.
Même que l'immeuble d'en face voit tout quand ils baisent,
apparemment.
Résignation oblige,
elle l'aime.
Papa cherche un feutre noir.
Ma boite de réception garde préciseusement son mail
et le TOI,
comme ça en majuscules.
Je suis le 15,
crevée.
Une BMW à papi,
a le moteur allumé,
dans mes souvenirs.
J'attends le bus avec l'envie folle d'appuyer sur play
piste 4
ma liberté.
Je la connais par coeur.
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