mahe

Comme on se noie.

Mercredi 22 novembre 2006 à 21:58

On reste comme des cons devant les flans qu'on devient
à trop aimer les durs on adule les poires en mousse
comme si dans le fond j'attendais vraiment un rateau
et me dire que les fruits, c'est pas non plus ma tasse de thé
j'adore même tes boutons et ta main timide
et ton crayon noir qui coule comme de la boue sous tes yeux bleus.


Lundi 20 novembre 2006 à 21:00

Tu partiras pour un bouquet d'herbes sèches
cueuillies par amour
ou par gène
ou pour dissimuler la joie de se trouver loin des portes qui claquent
et des nez qui saignent
et tu l'as assez répété comme ça pour qu'on le sache:
tu recommenceras ailleurs.
Tu partiras vraiment parce qu'il y en a trop ici pour que tu fasses le vide
parce que cette baraque pue l'emprunt et les souvenirs que papa veut garder
pour prendre une revanche sur tes sacrifices,
même ceux qui ne jurent que par l'amour savent que tout s'éteint.

Jeudi 2 novembre 2006 à 21:07












Ca sent quelques souvenirs que j'ai de lui,

dehors,
je ne me suis jamais vraiment dégagée de ce matelas sous lequel il m'écrase encore.










François Boucher - Hercules et Omphale.












Lundi 23 octobre 2006 à 20:24






Il faut bien choisir les gens sur lesquels on vomira.








Dimanche 22 octobre 2006 à 15:48



Franz von Stuck, Le baiser du vampire.





Et je sèche une par une les quelques 600 pages qui sentent le champignon.
Peyrou / Sylvain / Enchanthé / Huit / Cubanito
J'ai la gueule de bois,
un pieu dans le bide,
une Princesse au bord de tout
et qui vomit par les pores.
Même totalement paumée tu es encore trop belle.
Je vais t'étouffer,
m'emmêler les mains dans tes cheveux,
te bercer de futile,
te dire que tout ira mieux.
Merde.
Que je suis là.
Et que même si je t'aime n'a plus de valeur,
te le dire encore une fois.

Je veux ma cigarette.
Mes jambes me démangent.
Et j'ai froid.









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