mahe

Comme on se noie.

Jeudi 28 décembre 2006 à 21:00

FONDRE

Mercredi 27 décembre 2006 à 22:41






douleur      bonheur
c'est un oiseau de craie
sur ton visage

la montagne se déchire

je dis         caverne
et l'eau d'autrefois
bat dans tes livres

sueur d'images
nous avons les dents vertes




Bernard Noël

Vendredi 22 décembre 2006 à 23:15



Alors maintenant que j'ai le plateau sous les yeux et qu'on m'a dit,
sers toi,
je vais faire un aller-retour en train dans la même journée
et je vais vider les cartons.
Je vais rester là devant ma cheminée,
et me dessécher les joues
et me gercer les lèvres
et fermer les yeux sur tout
et pour de vrai,
pas pour du beurre,
pas pour les autres.
Arracher un pan de ma robe
et panser les fleuves
et les rides d'hiver.
Pour moi.






Photo de Papa mission au Mali.


Mercredi 20 décembre 2006 à 16:27

Dans un kinder suprise,
tu sais déjà que la surprise est au moins en plastique.

Mardi 19 décembre 2006 à 21:30


Ca me plait bien de me dire que t'es comme du coca pas frais.
Que tu pétilles plus,
que tu t'attendais à ce que le glaçon faible ce soit moi,
que t'avais trouvé la réplique qui déchire là où je m'emmerde à recoudre,
même si la couture t'es bien placée pour savoir que c'est pas mon jus d'orange du matin.
Et si tu veux de mes nouvelles demande toujours à mes yeux qui pendent de sommeil,
ils vont t'éclairer,
mais t'en veux pas.
Moi non plus des tiennes,
les gens qui fondent je marche dedans comme dans une flaque
et j'éclabousse les murs avec leurs débris.
Je vois ta gueule déconfite qui tartine les vitres d'en face,
celles qui me renvoient ma triste image et ton joli sourire auquel il te manque maintenant des dents.
Je te félicite d'avoir épuisé le papier Joseph,
parce que grace à toi mes images sont fabuleuses,
et même si dans le fond c'est comme un puzzle avec des couleurs du passé,
je t'ai scotché les tibias dans les cheveux et je te trouve très laide,
enfin!
Ca me fait un pincement dans la cuisse.
Pour conclure j'ai aussi essayé de te recoller les yeux en face des trous: on est tous à bout.
Tu peux toujours vomir.
T'es aveugle comme un pot, tu ne penses qu'à tes pieds.











Mon Elisée, tu illustres une grande guerre que je mène contre tout-et-rien, car enfin nous sommes un peu tous en guerre quelque part. Je t'aime et tu me supportes. Je t'aime deux fois plus et je pourrais te le prouver en des tonnes de bocaux à urine. Et je te dis merci.

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